Présentation

Le LCSP (Laboratoire du Changement Social et Politique ) regroupe sociologues, anthropologues et philosophes, menant leurs recherches sur le changement social, dans une perspective inter et pluridisciplinaire. Critiques des formes d’assujettissements contemporains, elles et ils explorent les conditions et processus de subjectivation, luttes, émancipation et dégagement.

Le LCSP résulte de la fusion du LCS (Laboratoire de changement social, spécialisé en sociologie clinique) et du CSPRP (Centre de sociologie des pratiques et des représentations politiques) en 2014.
Cette équipe de recherche est organiquement liée à 5 parcours de masters spécialisés, dont les thématiques définissent les 4 axes du laboratoire,  autour desquels les enseignant.es chercheur.es, doctorant.es et membres associée.es se retrouvent :

  • Art, culture et politique
  • Genre et intersectionnalité
  • Sociologie clinique et psychosociologie
  • Théorie sociale et pensée politique critique

L’ambition du laboratoire est d’éclairer les enjeux démocratiques contemporains les plus significatifs, à partir d’une perspective critique développée dans divers champs : le travail et les organisations, la politique et les conflits sociaux, la culture et ses institutions, les rapports de genre, les inégalités, etc.

En approchant l’utopie, l’émancipation et ses pratiques, en interrogeant les conditions de la domination au sein des entreprises, des organisations, ou dans les rapports de genre, en étudiant les enjeux politiques de l’art et de la culture, l’objectif du LCSP était de questionner les éléments de dépolitisation des règles et des rapports sociaux, mais aussi de se donner les conditions épistémologiques pour interroger les identités de classe ou de genre dans leurs effets de domination. Par son orientation clinique le laboratoire a insisté sur l’analyse des aspects idéologiques du discours gestionnaire et sur l’étude des effets délétères des nouveaux régimes de la rationalité comptable. Par son orientation critique il a mené son interrogation sur les diverses manières dont se reconfigure la question démocratique à travers les diverses formes d’écart qui divisent et repartagent les « rapports des mots aux choses » et les diverses tensions qui mettent en contradiction ou en abyme la démocratie avec les divers énoncés sur son échec (par exemple échec de la démocratisation culturelle) ou sur sa fin. Par cette même orientation critique, il a également mené une interrogation sur les luttes identitaires, et particulièrement la question du sexe, du genre, et de l’intersectionnalité.

Le LCSP est rattaché à l’École Doctorale 624 : https://ed624.u-paris.fr/

Le LCSP, le CRPMS (Centre de recherches psychanalyse, médecine et société), ainsi que le CANTHEL (Centre d’anthropologie culturelle) (http://canthel.shs.parisdescartes.fr/) et PHILéPOL (https://shs.u- paris.fr/laboratoires/philepol/) se sont associés autour d’un projet commun : Le Collège des Humanités Critiques. Il vise à créer un pôle de recherche et de débats interdisciplinaires en parallèle du travail autonome de nos propres unités. Plus exactement, il s’agit d’un travail en recherches sociales (anthropologiques, linguistiques, politiques et sociologiques), en philosophie et en études psychanalytiques dont l’ambition est de favoriser les échanges et d’augmenter le potentiel collaboratif et de diffusion des recherches de ces unités, bref de favoriser, valoriser et promouvoir une recherche interdisciplinaire de haut niveau, à l’interface du social, du politique et du psychique.

Le premier acte du CHC a été un travail autour d’un thème : « Le pouvoir d’être affecté : souffrances et émancipation » qui fait l’objet d’une première publication collective : https://www-cairn-info.ezproxy.u-paris.fr/le-pouvoir-d-etre-affecte–9791037020062.htm